SAMEDI 27 MAI

Petite salle – 14h45

UMUI, Gardien des traditions

Un film de Daniel Lopez, 1h15,  japonais sous-titré français, production Tomoya Ogoshi. 

C’est un film sur les traditions artistiques d’Okinawa. « Un chien-lion  veille sur le village. En pleine pandémie, il protège ses habitants et repousse les mauvais esprits. A travers ses pérégrinations, il nous emmène à la rencontre de personnes issues de différentes générations qui tentent dans leur quotidien de faire perdurer les arts traditionnels de l’archipel. Ils partagent leur amour pour leur culture mais aussi leur difficulté à la préserver sous peine de la voir disparaître » (présentation du réalisateur).

La séance sera suivie d’une conversation avec Daniel Lopez (sous réserve), un membre de l’association CRIcao et Brice Tissier.

Grande salle – 14h30

 NO DIRECTION HOME

Un film de Martin Scorsese, 2005,  1h52, anglais sous-titré français, couleur et noir et blanc, première partie. 

Le film sur Dylan dont tous les fans et autres se sont régalés. No Direction’s Home retrace, de ses débuts au Minnesota jusqu’à son succès mondial, sur la période de 1961 à 1965, le parcours incroyable de Bob Dylan avec une dimension historique et sociologique. Ce film est fait de multiples extraits de concerts et une foule de témoignages, d’images d’archives, de concerts (dont ceux de Newport), de documents rares, de rencontres, d’interviews passées ou récentes, de performances live et de séances d’enregistrement. Un hommage vibrant à un grand poète et un des piliers de la contre-culture (PS).

La séance sera suivie d’une conversation avec Jacques Vassal, grand spécialiste de Dylan ,  Freddy Koella, ancien guitariste de Dylan, Claude Sicre. 

Petite salle – 17h00 

CHANT D’UN PAYS PERDU 

Un film de Bernard Lortat-Jacob, 2007, 1h 04,  français, production CNRS et Arca Films.

        Le « Pays perdu », c’est la Tchameria, au nord de la Grèce actuelle, que les Albanais musulmans ont été contraints d’abandonner après la guerre. Pays de haute nostalgie, donc, que l’on chante et pleure tout à la fois… Shaban Zeneli est chanteur et réside en Albanie : à l’occasion, il passe la frontière en clandestin, dans le simple but de revoir le village de son père, désormais en ruine. Sous le coup de l’émotion, il chante (présentation du réalisateur).

La séance sera suivie d’une conversation avec Xavier Vidal.

Grande salle – 18h30

MÉMOIRES BAROQUES : Une traversée des passions

Un film de Laure Larrieu, 2022, 1h10, français et espagnol sous-titré français. Ecriture documentaire : Liz Antezana, Daniel Halm, Laure Larrieu, production L’atelier du rush.

À l’invitation du festival international de musique Misiones de Chiquitos en Bolivie, Jean-Marc Andrieu traverse l’océan avec son orchestre Les Passions, pour se produire avec le chœur bolivien Arakaendar. Cette rencontre met en lumière l’influence de la musique baroque au-delà des frontières européennes. Au milieu du XVIIe siècle, son utilisation par les Jésuites comme instrument d’évangélisation, transforme les sociétés et la structure même des peuples indigènes de l’Amérique coloniale (présentation du producteur).

Le film sera suivi d’une conversation avec J-M Andrieu, directeur musical des Passions (présentation page 27), Laure Larrieu (sous réserve) Liz Antezana, chercheuse à la Sorbonne et co-autrice du film avec Daniel Halm et Jean-Marc Andrieu.

Petite salle – 19h00

WANI

 Un film de Nicolas Pradal et Kerth Ziggy Agouinti, 2022, 52mn, français 

Wani vit sur le fleuve du Haut-Maroni en Guyane française. Il a perdu son père, Paul Doudou, le chef coutumier de la communauté Aluku. Depuis il vit une perte de sens déroutante. La puissante figure paternelle plane sur le fleuve et personne ne le remplace. Malgré sa perdition, quand un villageois meurt, Wani, accompagné du tambour que son père lui a légué, s’engage dans la cérémonie de levée de deuil, le Puu Baaka. Pour les premières étapes de la cérémonie, Wani parcourt le fleuve et la forêt sauvage, convoquant les ancêtres, gardiens du fleuve. Quand il répare puis fait sonner le tambour de son père, les esprits des défunts et des vivants peuvent enfin danser ensemble (présentation du réalisateur).

 La séance sera suivie d’une conversation avec le réalisateur Nicolas Pradal.

 

Grande salle – 21h00

BLACK INDIANS

Un film de Jo Béranger, Hugues Poulain, Edith Patrouilleau  2018 , 1h 32, anglais sous-titré français, production Lardux Films, Christian Pfohl.

À la Nouvelle Orléans depuis plus de 150 ans, une culture issue des natifs Amérindiens et des esclaves noirs du Sud du pays perdure dans le temps Les Black Indians… ce sont des habitants des quartiers de la Nouvelle Orléans, noirs américains qui se regroupent en tribus, fabriquent les plus beaux costumes du monde, et défilent dans les rues tels des anges africains déguisés en indiens de rêve en affirmant à la face du monde la fierté, la beauté, et l’humanité de leurs communautés.
Le film rend hommage aux esprits indiens de la terre d’Amérique comme le font les Big Chiefs des tribus que nous suivons tout au long du film. Musical et dansé, joyeux, Black Indians nous fait remonter jusqu’aux racines du call and response, forme musicale qui est la dernière tradition vivante de la culture africaine et l’une des sources du jazz… (présentation du producteur)

La séance sera suivie d’une conversation avec Claude Sicre et, si possible, Jacques Vassal et Freddy Koella .

Petite salle – 21h30

 PEG LEG : Born for hard Luck

Un film de Tom Davenport, 1976, 28 min, anglais sous-titré français, producteur Tom Davenport.

Arthur Jackson (Jonesville, Caroline du Sud, 1911idem, 1977), dit Peg Leg Sam est un artiste à part, musicien itinérant, un des derniers survivants des medicine shows, un musicien hors normes, capable de jouer avec le nez ou avec l’harmonica entièrement dans la bouche. Son style est typiquement rural. Entre la guerre civile et la Seconde Guerre mondiale, de nombreux jeunes musiciens noirs doués et agités ont trouvé une carrière dans les spectacles itinérants de médecine brevetée, un divertissement préféré dans les campagnes et les petites villes du Sud. Ils ont chanté et récité des routines comiques, de faux sermons scandés, des « toasts », des contes folkloriques,  ont dansé (des buck dances) pour attirer une foule pour le pitchman et ses ventes de « l’huile de serpent ».Un extrait de ce documentaire (les premières minutes) apparaît dans le film Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain (PS). 

Le film sera suivi d’une conversation avec Jacques Vassal, Claude Sicre, Freddy Koella.