JACQUES VASSAL : Journaliste, écrivain et traducteur, Jacques Vassal a collaboré depuis 1967 à de nombreuses revues dont Rock & Folk, Paroles et Musique, Chorus, Crossroads ou à des hebdomadaires comme Politis. En musique, il est auteur, entre autres, des livres «Folksong – Racines et Branches de la Musique Populaire américaine (Albin Michel 1971, édition refondue et augmentée en 2021), Brassens homme libre (Le Cherche-Midi), Léo Ferré – La voix sans maître (Le Cherche-Midi) et Brel – Vivre debout (Hors-Collection). Egalement traducteur (de Woody Guthrie à Bob Dylan en passant par Leonard Cohen et Alan Lomax) et fondateur, en 1972, de la collection Rock & Folk chez Albin Michel, qu’il a dirigée pendant près de vingt ans (une cinquantaine de titres publiés).

LIZ ANTEZANA : Membre du CLEA ( Civilisations et Littératures d’Espagne et d’Amérique à l’Université de la Sorbonne), elle s’est consacrée à l’étude de la production musicale indigène dans le cœur de l’Amazonie bolivienne où se sont établies les missions jésuites à partir de 1600. Spécialiste de l’Amérique coloniale, ses domaines de recherche sont la relation entre l’art et l’historiographie dans le monde colonial, les transferts religieux et culturels des peuples amazoniens ainsi que l’impact de la pédagogie de la Compagnie de Jésus dans l’Amérique espagnole.

Xavier VIDAL est violoniste, enseignant, formateur, animateur, chercheur, musicien tous-terrains (classique, jazz, musiques du monde, avec une prédilection pour les musiques trad anciennes). Il rejoint le Conservatoire Occitan en 1979,  jouant pour les Ballets Occitans de Françoise Dague, puis Riga-Raga (expérimental free-trad) monté par Claude Sicre en 1977. Il a également fait un travail d’ethnomusicologie à l’École des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS), avec une bourse de la Direction de la Musique dirigée par Bernard Lortat-Jacob (voir la présentation de ce dernier en page X). Jusqu’en juin 2019, il est responsable de l’enseignement des musiques du monde au Conservatoire à Rayonnement Régional et membre du comité de programmation de Peuples et Musiques au Cinéma. Depuis sa retraite il travaille toujours autant, principalement sur son terrain lotois, en même temps qu’il assume une fonction d’adjoint municipal dans son village de Cardailhac. Il est l’inventeur d’un stage fameux baptisé «  Apprenez le violon en trois jours ! » qui a enthousiasmé les stagiaires à l’Université de Laguépie : sans prétention, malgré ce que pourrait faire croire le titre, ce stage ne fait qu’appliquer à la lettre les méthodes les plus simples que l’on retrouve chez tous les peuples du monde pour l’initiation aux instruments des musiques dites traditionnelles (rituelles, fonctionnelles, ethniques, circonstancielles, récréatives, pour tous). Il  a sorti l’an passé un disque de re-créations personnelles à partir du folklore occitan Xavier Vidal – Camins de biais, qu’on trouvera à notre librairie (C S).

Georges LUNEAU :Réalisateur français autodidacte et aventurier, il se lance dans la réalisation de nombreux films à partir de 1969, d’abord au Népal, puis en Inde, en France, en Italie, aux États-Unis et au Moyen-Orient, enregistre et réalise sept disques sur les musiques de l’Inde et du Tibet, édités chez OCORA/Radio-France. En 1983 et 1984, il crée avec Bernard Lortat-Jacob le festival du Film des Musiques du Monde (que Lortat-Jacob monte parallèlement la même année à Toulouse avec le Conservatoire Occitan) et en 1997, avec Nathalie Doutreleau, il crée, et dirige pendant 10 ans, le premier festival des Arts de la rue à Paris : Le Printemps des rues. Nous passons son film Le chant des Fous tous les ans, qu’il est  toujours venu présenter à PMC., notre public le connait bien.  Pour changer, nous passerons cette année son court métrage  Les Chants des Pêcheurs de perles, en sa possible présence. 

Guillaume LOPEZ : Passeur de mémoire et de frontières, c’est un chanteur imaginatif et exigeant qui questionne ses identités multiples et mêle à chacune de ses créations l’Espagne de ses origines, les voix et les musiques du monde méditerranéen.
Après 13 ans d’un cursus de saxophone et d’études musicales classiques, au fil des rencontres, il s’initie aux musiques traditionnelles, aux musiques improvisées et à la chanson. C’est un artiste en perpétuelle quête de rencontres et de prises de
risque. Improvisateur imprévisible, il se distingue par la diversité et l’originalité de ses nombreuses créations musicales : Le Bal Brotto-Lopez, Sòmi de Granadas, Recuerdos, Medin’Aqui, Tres Vidas… Sa démarche artistique est nourrie et enrichie par ses nombreuses collaborations musicales avec Cyrille Brotto, Eric Fraj, Bijan Chemirani, Thierry Roques, Jean-Christophe Cholet, Kiko Ruiz, Laurent Guitton, Les Ogres de Barback…

Freddy KOELLA : Guitariste et violoniste alsacien, il ne va pas chercher fortune à Paris, comme beaucoup de jeunes français. Il  comprend très tôt que c’est à la source qu’il faut aller, et pas simplement pour faire un voyage d’étude: c’est dans la grande vraie aventure sans filet qu’il se lance, s’installer là-bas, y apprendre tout ce qu’on peut y apprendre en jouant avec des groupes locaux, y gagner sa vie avec sa guitare. Courageux, parce que pas facile pour un français de jouer comme musicien pro aux USA : il y a une formidable concurrence, plus que partout ailleurs, y a d’excellentissimes musiciens partout. Il va y réussir : quittant la France après son succès, c’est d’abord en Louisiane qu’il atterrit, où il deviendra le guitariste de  Zachary Richard (Travailler, c’est trop dur), le grand chantre et chanteur de la musique cajun et de la culture acadienne depuis le début des années 80. Il se retrouvera par la suite guitariste de Willy de Ville. Le temps passe et enfin c’est Bob Dylan qui le choisit, consécration pour un guitariste de folk-rock, encore plus pour un français. Difficile d’aller plus haut dans sa spécialité d’accompagnateur. Parallèlement il monte un studio, à L.A. (les coulisses et les laboratoires du métier, top de l’expérience professionnelle). Il est alors de plus en plus demandé en France, où il fera beaucoup de studio pour, entre autres, Eddy Mitchell, Johny Halliday, Carla Bruni, Jacques Higelin etc. Et Francis Cabrel dont il devient LE guitariste, qu’il est encore. Réinstallé en France depuis 2017, dans une petite ville des Gorges de l’Aveyron, il continue son boulot d’arrangeur et de réalisateur pour de nombreux artistes, et joue en tournée avec le jazz-bluesman anglais Hugh Coltman et la chanteuse afro-allemande AYO (soul folk-pop africaine, reggae)… 
Venu déjà à PMC en 2016 pour un ciné-concert où il accompagna le chef d’oeuvre documentaire du muet L’Homme d’Aran (Man of Aran), Freddy, bien que peu disert, est la personne idéale pour faire le pendant du conférencier Jacques Vassal (érudit rock, érudit folk) dans la conversation qui suivra le film de Scorsese sur Dylan. Parce qu’il fut réellement un espèce de hobo contemporain de la musique folk-rock des années 80 et 90, un vrai routard, un vrai aventurier dans le métier et dans les lieux qui comptaient dans l’histoire de cette musique. Et que, petit guitariste français qui va y côtoyer les sommets, il est mieux placé que quiconque ici pour nous traduire, dans notre langue et notre univers culturel, ce qu’il a vu et vécu en anglo-américain in situ et in média res  (C.SIcre)

DANIEL LÓPEZ : Daniel López est né et a grandi en Suisse. Il vit à Okinawa depuis 2003 et est actif en tant que cinéaste, metteur en scène et photographe. En 2016, il a réalisé son premier long métrage documentaire Katabui, au cœur d’Okinawa, suivi de Rheinbilder, ein Stück Deutschland in Okinawa en 2020, et de Umui, Gardiens des Traditions en 2022. Il s’emploie également à créer des passerelles artistiques entre Okinawa, l’Europe et la Thaïlande, en organisant plusieurs expositions collectives et résidences d’artistes en Suisse et à Okinawa.

Brice TISSIER : Titulaire de quatre prix du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, Brice Tissier est agrégé de musique et docteur en musicologie de l’Université Paris-Sorbonne et de l’Université de Montréal. Il a été directeur musical du Chœur grégorien de Paris entre 2001 et 2008 et enseigne actuellement l’analyse et l’histoire de la musique au Conservatoire à rayonnement régional et au Pôle supérieur (Isdat) de Toulouse, ainsi qu’à l’Université Toulouse-Jean-Jaurès. Il est l’auteur de plusieurs articles pour des revues françaises, canadiennes et italiennes, consacrés à l’étude des œuvres de Pierre Boulez, Karlheinz Stockhausen et Philippe Manoury.
Parmi ses publications qui nous concernent ici :
– Participation à l’ouvrage Musiques traditionnelles et Création contemporaine, Université Toulouse Jean-Jaurès, 2016
– Licht est-il un Nô ? Présence et enjeux des musiques japonaises dans l’heptalogie stockhausenienne (dir. M. Battier, OMF)

Nicolas Pradal a étudié à l’ENSAV, son film de fin d’étude Les rêves et la Loi dépeint la difficile situation des peuples aborigènes d’Australie. Ce voyage viendra fossiliser des questionnements qu’il ne cessera de creuser dans ses écritures futures. En 2009 il débute un long-métrage documentaire/fiction en Guyane qui sera le commencement d’une aventure de plusieurs années. «Mon approche est toujours liée à des histoires relationnelles, à des rencontres qui se tissent et qui se dirigent vers un travail commun. Depuis mon premier film en Australie, j’ai ressenti la nécessité d’être proche des protagonistes. Cette complicité aboutit à un acte de création commun. Ma démarche est moins de faire une enquête, que d’impulser une quête. Celle-ci tend à explorer les ressentis, les doutes et les rêves qui se tissent par une thématique commune.»

JEAN-MARC ANDRIEU, directeur musical des Passions, Chef d’orchestre et chef de chœur,
En 1986, il crée à Toulouse un ensemble qui deviendra en 1991 l’Orchestre Baroque de Montauban, puis en 2003 Les Passions, orchestre invité par des scènes et festivals prestigieux. En 2011 il fonde le Festival Passions Baroques à Montauban. Il reçoit diverses distinctions dont l’Orphée d’or pour le 50è anniversaire de l’Académie du disque lyrique à l’Opéra Bastille, le Prix Charles Mouly au Sénat. Durant 30 ans il est directeur du Conservatoire de Montauban. En 2022 il est nommé directeur artistique des Arts Renaissants à Toulouse.
Au-delà du grand répertoire baroque, il s’attache à faire revivre des œuvres inédites ou oubliées et montre une âme de découvreur, notamment du Baroque méridional.. En 2022 sa direction de Daphnis et Alcimadure de Mondonville séduit le public de l’opéra et du baroque, le monde occitan et la presse unanime.

PASCAL CAUMONT : Chanteur, collecteur, compositeur, il est avant tout transmetteur, enseignant dans plusieurs pays le chant traditionnel en conservatoires et universités, et dans de nombreux cours et stages auprès de publics amateurs (enfants, adolescents, adultes) et professionnels. Créateur de plusieurs ensembles, dont le groupe vocal Vox Bigerri avec lequel il fait tourner plusieurs formules en Europe (avec le batteur new-yorkais Jim Black, les danseurs contemporains catalans Roberto Olivan et Magi Serra, le musicien électro bruxellois Laurent Delforge, le quatuor à cordes QuarteXperience, etc.).Il a collecté des répertoires, des styles et des techniques vocales en Europe du Sud, principalement en Italie du Nord, Espagne, Sardaigne et dans les Pyrénées. Au Conservatoire de Toulouse, il est professeur et coordinateur du Département des musiques traditionnelles (occitanes et arabo-andalouses). Il pilote également le Festival de polyphonies Tarba en Canta. Il a écrit le livre « Cantar en Pirenèus » sur la pratique sociale du chant dans les Hautes-Pyrénées.

Stéphane ROBERT : Stéphane commence en 2006 en créant un festival d’art contemporain en milieu rural, Oekoumène. Après un voyage de 6 mois au Brésil à Sal-vador de Bahia où il étudie l’apport de la musique africaine et des rites vaudous dans la musique afro-brésilienne, il intègre l’association CRICAO en 2007. Aujourd’hui CRICAO produit des artistes venant du Sénégal, Burkina Faso, Mali, Iran, Chine, France. A partir de 2014, Stéphane travaille principalement avec le design culinaire, comme moyen de rencontre avec des habitants d’un quartier, débouchant toujours sur une œuvre (performance de design culinaire). A partir de 2016, les pro-jets de design culinaire le mènent dans différents pays et en particulier au Japon où il développe une approche transversale et pluri artistique de l’île d’Okinawa : design culinaire, photographie, musique, écriture.

Françoise DEGEORGES : Née à Toulouse, c’est là, entre le conserva-toire dans les classes de piano et d’art dramatique, ainsi qu’au théâtre du Capitole qu’elle se découvre une véritable passion pour la musique. C’est la grande période du théâtre musical auquel elle participe très vite avec Giovanna Marini, Georges Aperghis, Zygmunt Krauze, Eric Lareine, Philippe Hersant, Elisabeth Wiener… Fascinée par l’univers radiopho-nique, elle finit par entrer à la maison de la radio.
On est en 1985 et elle propose tout d’abord des émissions autour de la musique classique. « Assez vite je me suis tournée vers les musiques de tradition, j’ai réalisé une quinzaine d’albums pour la Collection Ocora, ainsi que par l’écriture, la production et la réalisation de documentaires pour France 3, Mezzo, Arte et RFO.
Françoise est productrice de l’émission 0cora Couleurs du Monde à écouter les samedis à 23h sur France musique.

Bernard LORTAT-JACOB est un grand nom de l’ethnomusicologie internationale. Fondateur du Bureau des musiques traditionnelles au sein du Ministère de la Culture, puis de la Société Française d’Ethnomusicologie, responsable du laboratoire d’Ethnomusicologie du Musée de l’Homme et directeur au CNRS. « Méditerranéeiste », ses études l’ont porté en Sardaigne, au Maroc (Haut-Atlas), en Roumanie, en Albanie. Elles combinent approche anthropologique et musicologie et marquent un intérêt particulier pour la musique vocale et ses techniques.
Bernard soutient depuis se débuts Peuples et Musiques au Cinéma ( en italique). Il le soutenait même avant qu’il existe puisque c’est lui qui a permis la naissance, en 1983, des deux Festivals du Film Ethnomusicologique de Paris et de Toulouse, dont PMC a pris la suite, en 1999. Il soutenait nos activités bien avant celles du Conservatoire Occitan à la fin des années 70 ; quand il fut au Ministère, il inventa nombre de moyens d’aider les musiques traditionnelles de France, et par exemple (nous en avons profité), la création de bourses pour que les “collecteurs” puissent aller se former à l’ethnomusicologie au Musée des ATP et au Musée de l’Homme, s’inscrire à des thèses, rencontrer les grands noms de l’ethnomusicologie internationale etc. Nous allons préparer une rétrospective de toutes ses oeuvres pour PMC 2023, et un grand évènement musical que nous proposerons à Rio Loco

Xavier VIDAL est violoniste, enseignant, formateur, animateur, chercheur, musicien tous-terrains (classique, jazz, musiques du monde avec une prédilection pour les musiques trad anciennes). Il a rejoint le Conservatoire Occitan, jouant pour les ballets occitans de Françoise Dague, Riga-Raga (expérimental free-trad) monté par Claude Sicre en 1977. Il a également fait un travail d’ethnomusicologie à l’École des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS). Jusqu’en juin 2019, responsable de l’enseignement des musiques du monde au Conservatoire à Rayonnement Régional, et membre du comité de programmation de Peuples et Musiques au Cinéma.

Georges LUNEAU est un réalisateur français autodidacte, il réalise de nombreux films à partir de 1969, d’abord au Népal, puis en Inde, en France, en Italie, aux États-Unis et au Moyen-Orient, enregistre et réalise sept disques sur les musiques de l’Inde et du Tibet. En 1983 et 1984, il crée avec Bernard Lortat-Jacob le festival du Film des Musiques du Monde et en 1997, avec Nathalie Doutreleau, il crée et dirige pendant 10 ans le premier festival des Arts de la rue à Paris: Le Printemps des rues.

Vincent SÉGAL tout en suivant une formation classique au conservatoire, s’est immergé dans diverses traditions musicales, telles que le rock, le jazz et le folk. En 1999, il a formé Bumcello, un groupe en duo avec Cyril Atef, avec qui il a enregistré six albums. En 2006, ils remportent une Victoire de la Musique du meilleur album de danse/ électronique. Il a joué et enregistré avec une variété d’artistes tels que Cesaria Evora, Salif Keita, Brigitte Fontaine, Sting, Marianne Faithfull, Elvis Costello, Ballaké Sissoko… Il a joué du violoncelle solo pour plusieurs bandes originales (Lust Caution, réalisé par Ang Lee, et The Painted Veil, réalisé par John Curran, qui a remporté un Golden Globe pour la meilleure musique originale). En 2010, le duo Album Chamber Music avec Ballaké Sissoko a été élu par Le Monde, le Guardian, le Wall Street Journal, et NPR dans les 10 albums de l’année. En 2016, il est nommé aux Victoires de la musique pour l’album de musiques du monde de l’année avec Musique de Nuit. Chantre de l’universalité et du dialogue entre les arts, Vincent Ségal est au carrefour de cultures et de musiques auxquelles il consacre la beauté et la singularité de son jeu de violoncelle.

Laure SUBREVILLE est une artiste vidéaste, plasticienne et réalisatrice qui vit et travaille entre Bordeaux et Lyon. Diplômée de l’École des Beaux-Arts de Bordeaux en 2017, Laure Subreville a passé une année au Pavillon, résidence de création internationale à Bordeaux en 2018. Elle a pu travailler avec Ange Leccia et développer un projet singulier autour d’un premier collectif d’hommes pratiquant la lutte. Laure Subreville a ensuite poursuivi son travail dans le cadre de plusieurs résidences en métropole et en outre-mer. En 2022, elle réalise son premier documentaire “Camopi One”, dans les communautés amérindiennes Wayãpi et Teko à Camopi, en Guyane française. Les enjeux sociaux, ethnologiques, communautaires, identitaires et politiques sont devenus majeurs dans les vidéos et films de l’artiste et constituent aujourd’hui le fondement de son travail.

Vladimir CAGNOLARI est journaliste, auteur et réalisateur.Passionné d’histoire et de musiques africaines, il a d’abord travaillé à Radio France Internationale avant de présenter avec Soro Solo, de 2006 à 2015, l’émission «l’Afrique enchantée» sur France Inter.Il a également collaboré avec FIP et France Culture, et animé un cours intitulé “Musiques, sociétés et politique en Afrique” à Sciences Po. Il est depuis 2017 rédacteur en chef du magazine en ligne Pan African Music et produit toujours des séries radiophoniques pour RFI. Parallèlement, il réalise des documentaires musicaux (Que Vola? en 2019, Urban Village en 2020) et écrit pour la scène (Mali Sadio, 2079 l’Afrique déchaînée, ainsi que la série Indépendances cha-cha présentée au festival Africolor, etc.).

Pascal CAUMONT Chanteur, collecteur, compositeur, il est avant tout transmetteur, enseignant dans plusieurs pays le chant traditionnel en conservatoires et universités, et dans de nombreux cours et stages auprès de publics amateurs (enfants, adolescents, adultes) et professionnels. Créateur de plusieurs ensembles, dont le groupe vocal Vox Bigerri avec lequel il fait tourner plusieurs formules en Europe (avec le batteur new-yorkais Jim Black, les danseurs contemporains catalans Roberto Olivan et Magi Serra, le musicien électro bruxellois Laurent Delforge, le quatuor à cordes QuarteXperience, etc.), il cherche à mettre en avant le son de la polyphonie, sa vibration, sa liberté musicale et son contexte social. Il a collecté des répertoires, des styles et des techniques vocales en Europe du Sud, principalement en Italie du Nord, Espagne, Sardaigne et dans les Pyrénées. Au conservatoire de Toulouse, il est professeur et coordinateur du Département des musiques traditionnelles (occitanes et arabo-andalouses). Il pilote également le Festival de polyphonies Tarba en Canta, rassemblant chaque année de très nombreuses personnes autour de la pratique sociale du chant. Il a écrit le livre « Cantar en Pirenèus » sur la pratique sociale du chant dans les Hautes-Pyrénées.

Jean DURING a publié de nombreux ouvrages sur les musiques du Moyen-Orient et de l’Asie Centrale, en particulier dans ses rapports avec la culture, la pensée et la spiritualité musulmanes. De ses enregistrements de terrain, il a publié une soixantaine de CDs et aussi déposé un millier de pistes audio accessibles et documentées sur le site Telemeta https://archives.crem-cnrs.fr/. Ses travaux ont largement bénéficié de sa position de chercheur au CNRS (Lesc/Crem), ainsi que des années de séjour en Iran et Asie centrale. Dans ses différents terrains, il a recueilli de précieux documents vidéos dont il présentera des extraits et discutera de leur finalité et de leur réception.

 

Sylvie MARCHAND Autrice, ethnologue, réalisatrice de dispositifs d’art d’anthropologie numérique. Docteure de l’Université Paris VII et diplômée de l’Institut national des langues orientales. Directrice artistique de la Compagnie Gigacircus. Coordinatrice du réseau «Hospitalité en ActionS».
Sylvie Marchand mène son oeuvre artistique à un niveau international avec une constellation d’artistes. Sa création est au coeur des questions anthropologiques, éthiques et esthétiques que posent la circulation des Humains et la mutation des formes de mobilités dans le monde d’aujourd’hui, avec des outils d’aujourd’hui (téléphonie mobile). Elle nourrit une «écologie des relations», branchant des connections, renforçant des liens, créant des dialogues : installations vidéos, dispositifs numériques interactifs, installations land art, photographie, parcours sonores, performances, art action…


Bernard LORTAT-JACOB est un grand nom de l’ethnomusicologie internationale. Fondateur du Bureau des musiques traditionnelles au sein du Ministère de la Culture, puis de la Société Française d’Ethnomusicologie, responsable du laboratoire d’Ethnomusicologie du Musée de l’Homme et directeur au CNRS. « Méditerranéeiste », ses études l’ont porté en Sardaigne, au Maroc (Haut-Atlas), en Roumanie, en Albanie. Elles combinent approche anthropologique et musicologie et marquent un intérêt particulier pour la musique vocale et ses techniques.


Xavier VIDAL
est violoniste, enseignant, formateur, animateur, chercheur, musicien tous-terrains (classique, jazz, musiques du monde avec une prédilection pour les musiques trad anciennes). Il a rejoint le Conservatoire Occitan, jouant pour les ballets occitans de Françoise Dague, Riga-Raga (expérimental free-trad) monté par Claude Sicre en 1977. Il a également fait un travail d’ethnomusicologie à l’École des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS). Jusqu’en juin 2019, responsable de l’enseignement des musiques du monde au Conservatoire à Rayonnement Régional, et membre du comité de programmation de Peuples et Musiques au Cinéma.


Georges LUNEAU
est un réalisateur français autodidacte, il réalise de nombreux films à partir de 1969, d’abord au Népal, puis en Inde, en France, en Italie, aux États-Unis et au Moyen-Orient, enregistre et réalise sept disques sur les musiques de l’Inde et du Tibet. En 1983 et 1984, il crée avec Bernard Lortat-Jacob le festival du Film des Musiques du Monde et en 1997, avec Nathalie Doutreleau, il crée et dirige pendant 10 ans le premier festival des Arts de la rue à Paris: Le Printemps des rues.

Sandrine LONCKE est ethnomusicologue africaniste, maître de conférences à l’Université Paris 8 et membre du Centre de recherche en ethnomusicologie (CREM-LESC, CNRS). Elle est l’auteure de plusieurs ouvrages sur les sociétés peules d’Afrique de l’Ouest (Burkina Faso et Niger), et du documentaire plusieurs fois primé « La danse des Woɗaaɓe » grand prix Nanook – festival Jean Rouch 2010). Son dernier film « Et si Babel n’était qu’un mythe ? » (2019) a été réalisé dans le cadre d’un programme de recherches pluridisciplinaires mené au Sud du Tchad, dans la région du Moyen-Chari (programme DOBES – « Documentation of endangered languages », en partenariat avec l’Université Humboldt de Berlin et l’Institut Max Planck de Nimègue). Que ce soit par l’écrit, l’audiovisuel ou le multimédia, elle place au coeur de ses préoccupations l’étude et la transmission des patrimoines immatériels des sociétés minoritaires.


Francesca BOZZANO
, réalisatrice de documentaires par accident et archiviste cinématographique par vocation, après avoir occupé différents postes au sein de la Cinémathèque de Toulouse à partir de 2007, en est la Directrice des Collections depuis avril 2019.

Pascal PETITPREZ est issu des métiers de la filière bois classique, menuiserie et ébénisterie. C’est en 2000 qu’il commence à travailler aux côtés de Bernard Desblancs, facteur d’instrument, essentiellement sur les hautbois traditionnels et la boha, la cornemuse des landes de Gascogne, formation au long cours qu’il enrichira à travers d’autres rencontres et d’autres techniques : acquisition des techniques de création et d’affutage d’alésoirs avec Claude Roméro, fabrication d’anches avec Bruno Salenson, acoustique des instruments à vents à l’ITEMM, Institut technologique européen des métiers de la musique au Mans. Pascal Petitprez est actuellement responsable de l’atelier du COMDT.


Patric LA VAU
, né en 1958 en Gironde, Patric La Vau a toujours entendu parler l’occitan dans la ferme de ses grands-parents paternels en Dordogne. Révolté par la marginalisation politique de la langue d’oc, il s’efforce, par tous les moyens, de la promouvoir et de la faire vivre. Chercheur, collecteur, collectionneur, conférencier, auteur, traducteur, commissaire de l’exposition La Gironde occitane, il est aussi, depuis 2005, réalisateur de films documentaires en occitan, dont plusieurs ont été programmés sur OCtele, la télévision occitane sur internet.


Mira ABUALZULOF
, pianiste et compositrice, née à Bethléem / Palestine. Co-Fondatrice de Duo Charq Gharb en 2018 avec la violoniste Lamar ELIAS, où elles arrangent et composent leurs propres musiques de fusion entre les mondes classique et oriental. Elles jouent aux nombreux festivals nationaux et internationaux tel que le Festival les nuits de Bethléem, et ArabFeste à Prague. Mira travaille comme professeur de piano au Conservatoire à Rayonnement Communal de musique et de danse de Blagnac.


Salud LÓPEZ
, chorégraphe et chercheuse gestuelle. Elle dirige le Laboratorio SLD « La pensée en mouvement » dans « Tierra de nadie » De no man’s land à-nomade. Expérience pédagogique en création ».  » … Depuis 1990, elle dirige également la compagnie de danse contemporaine Octubredanza. Elle étudie la philosophie et les sciences de l’éducation à l’université de Séville. Directrice artistique et responsable du projet « endanza lugar de creación » (Séville 1999), prix « Creativa » pour son projet « PistaDigital » (2007).


Elena ALFONSO SÁNCHEZ
: Sévillane, diplômée en communication et relations internationales à l’université Loyola Andalucía, avec des séjours d’échange à l’université Kyungsung (Corée du Sud) et à l’université Loyola de Chicago (États-Unis), se concentre actuellement à la création de documentaires vidéo de sensibilité sociale.


Philippe TEISSIER est actuellement eneignant en cinéma et en audiovisuel au Lycée des Arènes de Toulouse.

Yasmín SARMIENTO, directrice artistique de la troupe de danse lklorique de Colombie : Tierra del Sol.


Greta LOESCH
a suivi un parcours universitaire en anthropologie culturelle et sociale à Lyon, Lisbonne et Berlin. Après avoir collaboré à une émission sur les minorités dans le monde au sein d’une télévision locale en Italie, elle se forme à la réalisation documentaire avec les Ateliers Varan et l’Université de Montpellier. Elle rejoint l’équipe de l’association Caméra au Poing basée à Foix en 2018. Voir le site : tele-buissonniere.org et lors de projections publiques appelées les “télé-brouettes”.


Michaël VIDAL
, Mickaël Vidal est un musicien poly-instrumentiste (clarinette, accordéon diatonique, cornemuse, chant), formé aux musiques traditionnelles par Guilhem Boucher, Xavier Vidal et bien d’autres. Saxophonistes aux premières heures, il s’est dirigé vers ces musiques au commencement des Cousins du Quercy. Musicien de bals et de concerts dans diverses formations telles que Dirty Caps’, Farce Dure ou Mosaïca, Mickaël a écumé bon nombre de milieux artistiques autour desquels il a enrichi sa pratique. Titulaire d’un Diplôme d’État de musiques traditionnelles, il est aujourd’hui enseignant d’accordéon diatonique et de clarinette dans les écoles de musiques de Toulouse.


Pascale RESPAUD
, musicienne, chanteuse et conteuse, est membre fondatrice du groupe Revelhet, basé dans le Séronnais, en Ariège. A travers son groupe, ellerevisite les chansons et bourrées d’Ariège traditionnelles par la création de textes en occitan, tout en y mêlant des arrangements nouveaux aux influences variées et des compositions personnelles.


François BACABE
, échappé des musiques électriques après sa rencontre avec un musicien calabrais, il s’est lancé sur les pistes des musiques de tradition orale, délaissant progressivement sa Stratocaster pour la cornemuse Bodega, avec le souhait de cultiver un exotisme de proximité tout en réactivant de précieuses mémoires populaires, notamment dans l’échange avec d’autres cultures.


Jean-François VAISSIÈRE
Journaliste spécialisé dans les musiques rock-pop, il a travaillé pour RFM/ Europe2, Rock et Folk, La Dépêche, Rockpress et autres revues ou magazines. Il est également musicien de blues, parolier-chanteur et guitariste du groupe Jefferson Noizet (trois albums). Il a sorti un recueil de nouvelles en 2018 aux éditions. Le Solitaire et prépare un roman. Très bon connaisseur de la musique nord-américaine et des idées françaises sur cette musique.

Jaume Ayats : professeur d’ethnomusicologie à l’Université autonome de Barcelone de 1998 à 2012, directeur du Département de Musicologie à l’Ecole Supérieure de Musique de Catalogne entre 2000 et 2005, il est depuis 2012 directeur du Musée de la Musique et du Centre Robert Gerhard à Barcelone. Il a travaillé comme violoniste d’orchestre symphonique, parallèlement à ses recherches sur les musiques orales, dans le cadre du groupe de recherche folklorique d’Osona.

Il a collaboré à l’édition de disques sur les musiques orales catalanes pour les fonds de la Phonothèque des Musiques Traditionelles de Catalogne, a publié différents articles de recherche dans des revues françaises, catalanes, espagnoles, américaines et italiennes, et il est l’auteur de plusieurs ouvrages comme Córrer la sardana, Les chants traditionnels
des Pays Catalans, Cantar a la fàbrica, cantar al coro, et Els Segadors. De cançó eròtica
a himne nacional.

Bernard Lortat Jacob : nous accueillons cette année encore ce grand nom de l’ethnomusicologie française, européenne et internationale. Fondateur du Bureau des musiques traditionnelles au sein du Ministère de la Culture, puis de la Société Française d’Ethnomusicologie – qu’il préside de 1985 à 1992 – , responsable du laboratoire d’Ethnomusicologie du Musée de l’Homme (1990-2003) et directeur de recherche au CNRS, il est l’auteur de plusieurs ouvrages, d’une centaine d’articles ainsi que de CD édités au Musée de l’Homme ou chez Ocora-Radio France (lortajablog.free.fr). “Méditerranéiste”, ses études l’ont porté en Sardaigne, au Maroc (Haut-Atlas), en Roumanie, en Albanie. Elles combinent approche anthropologique et musicologique et marquent un intérêt particulier pour la musique vocale et ses techniques.

Jean-Pierre Bruneau : Journaliste (Mondomix, Jazz News, Trad Mag, Soul Bag) et cinéaste, Jean-Pierre Bruneau a connu la fin des sixties aux USA, où ses vagabondages l’ont conduit chez les Cajuns, et lui ont donné l’idée de  tourner le documentaire Dedans le Sud de la Louisiane en 1972. 20 ans plus tard, il est retourné sur les mêmes lieux réaliser Louisiane Air Blues pour la chaîne Arte

Yves Billon : Photographe, réalisateur, producteur de documentaires français, fondateur des sociétés de production Les Films du Village et Zaradoc. Il a réalisé et co-réalisé plus d’une centaine de documentaires dont plusieurs sur l’Amérique Latine et les musiques du monde

Dominique Blanc : Anthropologue spécialisé en ethnologie de l’Europe méditerranéenne, membre associé au LISST – Centre d’Anthropologie Sociale, ingénieur d’études en Sciences Sociales à l’EHESS de 1989 à 2016, enseignant dans la formation d’Anthropoligie à l’EHESS – Toulouse de  1991 à 2016

Françoise Degeorges : Toulousaine, productirce de l’émission « Couleurs du Monde-Ocora » sur Franc Musique.

Joël Saurin : bassiste de ZEBDA, créateur en 2008 et organisateur depuis de La Pause musicale à Toulouse, Joël Saurin connait Jean-Pierre Lafitte depuis l’enfance et c’est la beauté du chant sacré en occitan porté par le duo Jurié/Lafitte qui l’a amené à convaincre Marc Oriol, tel un collecteur, de ne pas manquer, grâce à sa caméra, de sauver cette mémoire

Xavier Vidal : à partir de 1977, il participe aux activités du Conservatoire Occitan de Toulouse. De 1980 à 1983, il co-réalise avec Claude Sicre une étude sur les instruments dans la tradition populaire du Lauragais, puis un travail sur les traditions campanaires (1989). Installé dans le Lot à partir de 1983, il fonde en 1985 l’AMTP Quercy, et en 2011, La Granja de Soulomès. Depuis 1987 il a enseigné les musiques traditionnelles dans le Lot et l’Aveyron, et depuis 2011 au sein du CRR de Toulouse.

Freddy Koella : artiste-musicien (guitare, violon) et réalisateur, Freddy Koella se fait d’abord connaître par le succès de Femme libérée (Cookie Dingler). Installé aux USA (Nouvelle-Orléans, puis Los Angeles), travaille longtemps pour Zachary Richard, Willy DeVille et, en France, pour Johnny Hallyday,  Francis Cabrel, Carla Bruni. Deux albums solos instrumentaux (Minimal, 2005 et Undone, 2011) assoient sa réputation de compositeur et de performer blues jazz folk. Récemment guitariste célébré de Bob Dylan, il est actuellement redevenu celui de Francis Cabrel pour sa tournée 2016. Il viendra de Los Angeles pour relever le défi de ce ciné-concert, qui est pour lui une expérience inédite.

François Perlier : auteur-réalisateur, programmateur, enseignant, est spécialisé dans le documentaire pour le cinéma ou la télévision. Il a notamment assuré la coordination du Festival Filmer le travail durant trois années, co-fondé l’association Autour du Doc et le festival Mico Clima, participé activement à la réalisation des projets 100 jours en 2007/2012 et a réalisé plusieurs films documentaires indépendants ou pour la télévision.

Cécile Canut : Réalisatrice de documentaires et sociolinguiste à l’université Paris Descartes, spécialiste des questions de migrations. Elle a réalisé plusieurs films sur cette question au Mali et au Cap-Vert (Frontière reconduite, Tringa Marena, l’Île des femmes). Elle a dirigé le programme de recherche Miprimo (la migration prise aux mots), et publié différents ouvrages autour des migrations dont : La migration prise aux mots (2014, Le cavalier bleu). En parallèle, elle mène depuis 10 ans un travail de recherche cinématographique dans le quartier Nadezhda de Sliven avec des familles roms.

Marc Huraux : Cinéaste documentariste, après avoir fait ses classes à l’Idhec et parallèlement à son travail de documentariste sur divers sujets (Van Gogh, La Fabrique du Corps, Anima, Soufflons nous mêmes notre forge…), il se spécialise dans les musiques populaires : en 1987, il signe Bird Now une évocation du grand saxophoniste Charlie Parker. en 2000 Le Miel n’est jamais… journal d’une rencntre avec Ali Farka Touré Check The Changes (1989), il poursuit son investigation des scènes éclatées du jazz aux USA sous Reagan.

Marc Oriol : Réalisateur et musicien, filme les musiques. Ses deux films « Big Lucky Carter, le blues du survivant » (sur la Nouvelle Orléans après l’ouragan) et « Dariush Zarbafian, A fleur de peau” ont déjà été présentés dans le cadre du festival Peuples et Musiques au Cinéma.

François Saint-Ouen : Elève de Denis de Rougemont, spécialiste de la gouvernance multi-niveaux, du fédéralisme ascendant, de la démocratie locale, des réseaux locaux, du développement durable aux niveaux culturels en Europe et du « dialogue des cultures ». Depuis 1990, au titre de la coopération suisse, il est également expert en gouvernance et autonomie locales, d’abord en Europe Centrale puis dans les Balkans.

Corneliu Gheorghita, professeur à l’école supérieure de l’audiovisuel à Toulouse depuis 1991, a réalisé plusieurs courts métrages de fiction et écrit les scénarios de plusieurs longs métrage inédits en France.
Depuis 1998, il travaille à la réalisation de films documentaires en Roumanie (Mascarades, 2002 et Fanfaron Fanfaron, 2007), ainsi que des films expérimentaux.

Xavier Vidal : à partir de 1977, il participe aux activités du Conservatoire Occitan de Toulouse. De 1980 à 1983, il co-réalise avec Claude Sicre une étude sur les instruments dans la tradition populaire du Lauragais, puis un travail sur les traditions campanaires (1989). Installé dans le Lot à partir de 1983, il fonde en 1985 l’AMTP Quercy, et en 2011, La Granja de Soulomès. Depuis 1987 il a enseigné les musiques traditionnelles dans le Lot et l’Aveyron, et depuis 2011 au sein du CRR de Toulouse.

Bernard Lortat Jacob : nous accueillons cette année encore ce grand nom de l’ethnomusicologie française, européenne et internationale. Fondateur du Bureau des musiques traditionnelles au sein du Ministère de la Culture, puis de la Société Française d’Ethnomusicologie – qu’il préside de 1985 à 1992 – , responsable du laboratoire d’Ethnomusicologie du Musée de l’Homme (1990-2003) et directeur de recherche au CNRS, il est l’auteur de plusieurs ouvrages, d’une centaine d’articles ainsi que de CD édités au Musée de l’Homme ou chez Ocora-Radio France (lortajablog.free.fr). “Méditerranéiste”, ses études l’ont porté en Sardaigne, au Maroc (Haut-Atlas), en Roumanie, en Albanie. Elles combinent approche anthropologique et musicologique et marquent un intérêt particulier pour la musique vocale et ses techniques.

Pascal Privet a passé des années à parcourir les déserts du Sahara et d’Arabie et les montagnes de l’Himalaya. Il conçoit et guide des voyages avant de travailler plusieurs années en Afrique occidentale pour la lutte contre l’onchocercose. Il s’installe ensuite à Manosque et travaille dans l’action culturelle pour le Conseil Régional.
En 1987, il fonde les Rencontres Cinéma de Manosque et dirige la manifestation dont la 30e édition a eu lieu en 2017. Diplômé en ethnologie et cinéma, il réalise des films documentaires et institutionnels. Il collabore avec d’autres festivals pour la programmation et l’animation de rencontres et participe à des actions de diffusion du cinéma, d’éducation à l’image et de formation artistique et technique.

Marc Loopuyt est un musicien à la reconnaissance internationale, un de nos plus grands joueurs de Oud et de guitare Flamenco dans le style ancien. Il fréquente la Méditerranée, le Maghreb, l’Orient arabe, la Turquie et l’Azerbaïdjan depuis 45 ans. Ses voyages et ses résidences lui ont permis de forger son style propre comme joueur de oud passionné de Traditions. Il est compositeur mais surtout improvisateur et créateur de spectacles à la fois originaux et traditionnels où l’invention musicale, chorégraphique et poétique est reine. Il est aussi musicologue, pédagogue, polyglotte. Il a créé la première classe de musique méditerranéenne au Conservatoire National de Musique de Villeurbanne ou il a transmis son art et sa philosophie à des dizaines et dizaines de jeunes gens. Aujourd’hui à la retraite, c’est son fils Thomas Loopuyt qui a pris la relève. Mais le maître est toujours sur les routes, au croisement des civilisations comme il aime à le dire, et son interprétation des musiques arabo-andalouses enchante les mélomanes du Caire à Casablanca, d’Izmir à Oran, de Lyon à Séville…

Mukaddas Mijit est née en 1982 à Ürümqi (Région autonome ouïgoure, Chine). Elle étudie la danse traditionnelle ouïghoure, le ballet classique et le piano au Xinjiang Art College (Chine), puis en 2003 vient à Paris pour y étudier la musique classique. La non-visibilité de sa culture la décide à entreprendre un doctorat en ethnomusicologie. Elle organise aussi des manifestations liées à la culture ouïgoure (festivals, concerts, ateliers de danse). Qetiq, Rock’n Ürümchi est son premier long métrage documentaire.

Giovanni Giuriati enseigne l’ethnomusicologie à l’Université de Rome « La Sapienza” et est Directeur de l’Intercultural Institute for Comparative Music Studies de la Fondazione Giorgio Cini à Venise. Depuis les années Quatre-vignts il s’intéresse à la musique cambodgienne. Il est l’auteur de Musica Tradizionale Khmer (1993) et a édité Musiche e danze della Cambogia (2003).

Cesar Paes
Né le 3 mai 1955 à Rio de Janeiro (Brésil), vit à Paris. Auteur-réalisateur et chef-opérateur de films documentaires de long-métrage où la musique est à la fois prétexte et narration.
Comme chef-opérateur, il a collaboré avec Raoul Peck, Sandra Kogut, Camille Mauduech, Catherine Damour, JH Meunier, As Thiam, Julio Silvão Tavares, Olivette Taombé.

Patricia Ciutat, présidente de l’association CHILI, CULTURE ET SOLODARITÉ.
Chili, Culture et Solidarité, est une Association régie par la loi 1901 CHILI, CULTURE ET SOLIDARITÉ « Chili au Sud du monde, Terre des poètes et de Solidarité » a été créée à Toulouse (31200) le 14 février 2011 (déclaration au Journal officiel de la République Française, le 16 avril 2011). Elle œuvre essentiellement à la construction d’une rencontre interculturelle et solidaire. L’association est sans but lucratif.

L’association propose sur la Région Occitanie, présentations et conférences nomades autour d’un film ou d’un sujet sur le Chili, la France, l’Espagne ou l’Amérique Latine. L’animation et l’exposition de photos, d’artisanat, de coutumes typiques, d’instruments du Chili, d’Ateliers de musique, de cuisine, de cours d’espagnol tous niveaux sont leurs activités principales.
Depuis 2011 l’association a pu être présente sur différents collèges, Mairies et établissements toulousains pour parler du Chili, de sa culture et de ses traditions.

Denis Badault se qualifie aujourd’hui de pianiste, chef d’orchestre, compositeur, chef de «chantiers» et «transmissionneur». Il a suivi l’enseignement du Conservatoire national supérieur de musique de Paris.
En tant que pianiste et chef d’orchestre, il dirige l’Orchestre national de jazz (ONJ, 1991-1994), crée la Bande à Badault (1982-1989), ainsi que des petites formations : Trio Bado (cd Yolk, 2001) ou actuellement le quartet H3B. Il compose la presque totalité des répertoires de ces différents orchestres ; le « chef de chantiers » œuvre à la réalisation de projets où « tout et tous se mêlent et se mélangent : création, diffusion, formation, professionnels, amateurs, jazz, classiques, technoraprockoccitaniques ».
Denis Badault anime par ailleurs une classe d’improvisation au Conservatoire à Rayonnement Régional de Toulouse ainsi que des stages sur « improvisation et interprétation ».

Gerges Luneau : réalisateur français autodidacte, il réalise de nombreux films à partir de 1969, d’abord au Népal, puis en Inde, en France, en Italie, aux États-Unis et au Moyen-Orient, enregistre et réalise sept disques sur les musiques de l’Indes et du Tibet. En 1983 et 1984 il crée qvec Bernard Lortat-Jacob le festival du Film des Musiques du Monde et en 1997, avec Nathalie Doutreleau il crée et dirige pendant 10 ans le premier festival des Arts de rue à Paris : Le printemps des rues.

Jean-Claude Drouilhet est retraité de l’enseignement public. Il est le fondateur de l’association Oklahoma-Occitania (OK-OC) qui organise depuis vingt-huit ans des échanges culturels avec les Indiens Osages d’Oklahoma. L’association OK-OC s’intéresse en particulier aux efforts de cette nation amérindienne pour maintenir sa culture, sa langue, ses traditions,  son identité culturelle donc, dans la société moderne des États-Unis.

MELISSA NAYRAL est anthropologue et enseignante/chercheuse à l’Université Toulouse Jean Jaurès. Abordant des sujets divers de l’anthropologie du politique tels que la mémoire, les controverses politiques ou encore les conflits, elle mène ses recherches depuis plus de dix ans en pays Kanak, au cœur de la Mélanésie.

GEORGES LUNEAU est un réalisateur français autodidacte, il réalise de nombreux films à partir de 1969, d’abord au Népal, puis en Inde, en France, en Italie, aux États-Unis et au Moyen-Orient, enregistre et réalise sept disques sur les musiques de l’Inde et du Tibet. En 1983 et 1984, il crée avec Bernard Lortat-Jacob le festival du Film des Musiques du Monde et en 1997, avec Nathalie Doutreleau, il crée et dirige pendant 10 ans le premier festival des Arts de la rue à Paris: Le Printemps des rues.

XAVIER VIDAL est violoniste, enseignant, formateur, animateur, chercheur, musicien tous-terrains (classique, jazz, musiques du monde avec une prédilection pour les musiques trad anciennes). Il rejoint le Conservatoire Occi- tan, jouant pour les Ballets Occitans de Françoise Dague, puis Riga-Raga (expérimental free-trad) monté par Claude Sicre en 1977. Il a également fait un travail d’ethnomusicologie à l’École des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS). Jusqu’en juin 2019, responsable de l’enseignement des musiques du monde au Conservatoire à Rayonnement Régional, et membre du comité de programmation de Peuples et Musiques au Cinéma.

JACOB REDMAN En 2007, il commence à travailler pour InsightShare (entreprise basée à Oxford, intervenant internationalement) et devient facilitateur en vidéo participative. Il a également monté plusieurs courts-métrages documentaires pour cette même organisation sur les questions communautaires et tribales. En 2011, il obtient son diplôme dans le cinéma numérique et l’art multimédia de l’Université de Créativité et d’Art. De retour dans le sud de la France, il devient responsable du département art vidéo pour le GRAPh-CMI, à Carcassonne (11), puis enseignant du Diplôme Universitaire Photojournalisme et Transmédia de l’Université de Perpignan. En 2016, il impulse avec Ana Sany la création de KOVisuel, association de production audiovisuelle et d’éducation à l’image, axée au- tour des thématiques “social”, “culture” et “environnement”, qui réalise ateliers, clips, reportages et captations.

EMMANUELLE TROY Réalisatrice, chanteuse, multi-instrumentiste – artiste résolument pluridisciplinaire – Emmanuelle Troy est l’auteur de plusieurs courts et longs métrages dont certains associés au spectacle vivant («Une vie d’arbre», «Car- net(s) de Chine», «Orient(s)»…), ainsi que de documentaires ou films plus expérimentaux : «Je rêvais d’aller à Kashgar» (Prix Vidéoforme à Clermont-Ferrand), TKAM (repéré dans la «boîte à idées» du festival de Contis 2020), et, bien sûr, «Autres sons de cloches».

ERIC WITTERSHEIM Activiste punk dans les années 80 avec le fanzine et le label Kakofony, Eric Wittersheim est devenu anthropologue à cause de son engagement en faveur de l’indépendance Kanak en Nouvelle-Calédonie. Eric porte un intérêt particulier au Vanuatu, où a été tourné Le Salaire du poète, mais il a également conduit des enquêtes en France, sur les supporters de football ainsi que sur les néo-ruraux. Passionné par les langues et la traduction, il a publié une nouvelle version française de l’intégrale des Aventures de Sherlock Holmes aux éditions Omnibus. Il enseigne à l’EHESS (Ecole des hautes études en sciences sociales) et à l’Inalco, et vit actuellement en Bretagne.

Intervenants

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Corneliu Gheorghita, professeur à l’École Supérieure de l’Audiovisuel à Toulouse depuis 1991, il a réalisé plusieurs courts métrages de fiction et écrit les scénarios de plusieurs longs inédits en France. Depuis 1998, il travaille à la réalisation de films documentaires en Roumanie (Mascarades, 2002 et Fanfaron fanfaron, 2007), ainsi que de films expérimentaux.

Bernard Lortat-Jacob est un grand nom de l’ethnomusicologie internationale. Fondateur du Bureau des musiques traditionnelles au sein du Ministère de la Culture, puis de la Société Française d’Ethnomusicologie, responsable du laboratoire d’Ethnomusicologie du Musée de l’Homme et directeur au CNRS. « Méditerranéeiste », ses études l’ont porté en Sardaigne, au Maroc (Haut-Atlas), en Roumanie, en Albanie. Elles combinent approche anthropologique et musicologie et marquent un intérêt particulier pour la musique vocale et ses techniques.

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Xavier Vidal est violoniste, enseignant, formateur, animateur, chercheur, musicien tous-terrains (classique, jazz, musiques du monde avec une prédilection pour les musiques trad anciennes). Il a rejoint le Conservatoire Occitan, jouant pour les ballets occitans de Françoise Dague, Riga-Raga (expérimental free-trad) monté par Claude Sicre en 1977. Il a également fait un travail d’ethnomusicologie à l’École des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS). Jusqu’en juin 2019, responsable de l’enseignement des musiques du monde au Conservatoire à Rayonnement Régional, et membre du comité de programmation de Peuples et Musiques au Cinéma.

Jean-Jacques Casteret est directeur de l’Ethnopôle Institut Occitan, chercheur associé au laboratoire ITEM (EA 3002) de l’Université de Pau et des Pays de l’Adour, chargé de cours en ethnomusicologie à l’Université de Toulouse Jean Jaurès.

Jean-Jacques Castéret
Brice Tissier

Brice Tissier
Titulaire de quatre prix du CNSM de Paris, Brice Tissier est agrégé de musique et docteur en musicologie de l’Université de Paris-Sorbonne et de l’Université de Montréal (Ph. D). Il enseigne l’analyse au Conservatoire à Rayonnement Régional et au Pôle Supérieur (Isdat) de Toulouse, ainsi que l’histoire de la musique du XXe siècle à l’Université de Toulouse Jean-Jaurès.

Laurent Legrain est anthropologue et maître de conférences à l’Université Toulouse 2 Jean Jaurès. Il a travaillé sur l’attachement que les Mongols portent aux chants, à la poésie, et à leur langue ainsi qu’à leur sensibilité, à la texture sonore de leur environnement.

Laurent Legrain
Mélissa intervenant

Melissa Nayral est anthropologue et enseignante/chercheuse (ATER) à l’Université Toulouse Jean Jaurès. Abordant des sujets divers de l’anthropologie du politique tels que la mémoire, les controverses politiques ou encore les conflits, elle mène ses recherches depuis plus de dix ans en pays Kanak, au cœur de la Mélanésie.

Maria Manca, originaire de Sardaigne, est maître de conférences à l’Université Paris 7 – Diderot où elle enseigne l’ethnopoétique. Elle est spécialiste des joutes poétiques sardes et est l’auteur d’un ouvrage publié aux éditions CNRS/MSH, intitulé : La Poésie pour répondre au hasard. Une approche anthropologique des joutes poétiques de Sardaigne.

Photo Maria-Manca

Suzy Felix

Au cours de ses recherches en master et en thèse à l’université Paris IV (dir. F.Picard), elle s’est spécialisée dans la joute poétique improvisée et chantée dans le sud de l’Espagne et au Liban. Diplômée du CRR de Toulouse en musique traditionnelle (dir. X.Vidal), du CNSR de Paris en guitare et de l’IFMI de Toulouse, elle enseigne actuellement la guitare, dirige un chœur polyphonique et participe à différents projets artistiques comme guitariste et chanteuse.

Patrick Sicre est enseignant en psychopédagogie à l’Université Toulouse 2 Jean Jaurès, il a été le premier musicien chanteur du groupe Nouveaux Cantadors, fondé par son frère dans le cadre d’Escambiar au début des années 2000. Il s’est ainsi intéressé aux joutes poétiques chantées et accompagnées par la viola du Nordeste pernamboucan et à quelques autres joutes dans les langues latines.

Patrick Sicre
Photo Rachid Merabet

Rachid Mérabet est né en 1968 à Issoudun (36), diplômé des Beaux-Arts de Bourges, il suit une formation documentaire à l’université de Poitiers. En 2005, « Slimane Azem, une légende de l’exil » est son premier documentaire diffusé sur France 3 Corse. En 2008, il co-réalise pour Moana productions « Itinéraire d’un rappeur » autour de la culture hip hop à Angoulême pour France 3 Limoges Poitou Charente. En 2009, il réalise pour le CPC « Norman Béthune, patients en première ligne » plongée dans une maison médicale de Molenbeek à Bruxelles. De 2009 à 2015, il réalise de nombreux films autour des mémoires de quartiers périphériques de l’Ain et du Cher : « Un billet pour Montluel », « Mémoire de Bressans » ainsi qu’« Aéroport, mémoires d’une cité jardin » co-produit avec BIP TV. Films produits et réalisés par l’association « Au Fil du Faire » dont il est le fondateur. En 2017 « Madani, une vie en Chaabi » est son troisième film produit pour la chaine TV WEO en étroite collaboration avec les Docs du Nord.

François Bensignor est journaliste indépendant, auteur de la biographie Fela Kuti, le génie de l’Afrobeat (Demi-Lune), du Guide Totem Les Musiques du Monde (Larousse) et de documentaires musicaux dont un sur Papa Wemba tourné à Kinshasa. Il est le co-fondateur du réseau Zone Franche et a dirigé pendant douze ans à Paris le Centre d’Info des Musiques Traditionnelles et du Monde.

Version 2
Bertrand Ollé-Guiraud

Bertrand Ollé-Guiraud, élève enfant du Conservatoire puis de la Maîtrise de la Cathédrale de Toulouse, il est d’abord chanteur soliste mezzo-soprano, puis dans les autres registres.
Il étudie la Direction à 13 ans, l’orgue à 15 ans et le carillon occitan à 23 ans, en parallèle d’un diplôme d’ingénieur en électrotechnique à l’ENSEEIHT (promotion ET96). Il est tour à tour aujourd’hui basse chantante, professeur de chant, chef de chœur et d’orchestre, carillonneur et ingénieur conseil en Art campanaire.

Guy Bertrand, dans la suite d’une formation classique au Conservatoire à Rayonnement Régional de Toulouse, il va s’investir dès les années 1974 dans les travaux du Conservatoire occitan de Toulouse (aujourd’hui COMDT) jusqu’en 1980. En 1989, il crée un département de musiques traditionnelles, musiques du monde au Conservatoire de Perpignan Méditerranée Métropole, dirigé par le compositeur Daniel Tosi. En 1996, il crée la Casa Musicale à Perpignan. Il effectue des recherches sur les musiques tsiganes, gitanes, enregistre plusieurs CD avec Tekameli, Kaloomé, Rumberos Catalans. Guy Bertrand se consacre aujourd’hui à des travaux de recherche et de publications sur le domaine tsigane et gitan. En octobre 2018, il publie aux Editions de la Flandonnière un ouvrage « Les Musiciens Gitans de la Rumba » consacré aux pratiques musicales gitanes

Guy Bertrand
georges luneau

Georges Luneau est un réalisateur français autodidacte, il réalise de nombreux films à partir de 1969, d’abord au Népal, puis en Inde, en France, en Italie, aux États-Unis et au Moyen-Orient, enregistre et réalise sept disques sur les musiques de l’Inde et du Tibet. En 1983 et 1984, il crée avec Bernard Lortat-Jacob le festival du Film des Musiques du Monde et en 1997, avec Nathalie Doutreleau, il crée et dirige pendant 10 ans le premier festival des Arts de la rue à Paris: Le Printemps des rues.

Jean-Paul Becvort est directeur de l’Institut d’Études Occitanes de Haute-Garonne. Il a étudié la guitare classique et sud-américaine, l’harmonie ainsi que la musique ancienne à l’École Normale Supérieure de Paris, au Conservatoire Régional d’Aubervilliers, à la Schola Cantorum, la musicologie à l’Université Paris VIII, l’occitan à l’Université de Toulouse II et à celle de Montpellier III.
Jean-Paul Becvort
amic bedel

Amic Bedel est un acharné multicartes réalisateur, collecteur et directeur-photo. Pris dans les paradoxes propres à tous les réalisateurs occitans, il adore nous parler et nous questionner avec un univers qui n’est officiellement plus censé intéresser personne. C’est dans le cadre schizophrénique de cette dualité passé-futur qu’il choisit de transcender tous les possibles en travaillant également pour le magazine occitan de France 3 Viure al país depuis 2000, et plus récemment pour des programmes culturels grand format. En 2010, il co-fonde Dètz, un collectif créatif, un labo-vidéo médiatique. L’une de ses dernières réalisations est la série B I A I S, diffusée sur France 3, qui documente en 50 épisodes des savoir-faire du quotidien. Jetez aussi un œil aux clips qu’il a réalisés sur You tube et vous comprendrez sa passion pour les vocabulaires cinématographiques.