vendredi

PETITE SALLE – 15H

DEUX FILMS SUR LA MUSIQUE D’ARIÈGE

CERCAÏRES
Réalisation : Greta Lösch, France, 2023, 22 min. langue : occitan sous-titré français

Des années et des années de collectages ont fait d’Alain un fin connaisseur des danses et des musiques traditionnelles d’Ariège. Ils se retrouvent avec Mathys, jeune musicien, pour plonger dans le passé et le présent d’un instrument qui a accompagné Alain au fil de ses recherches : le hautbois du Couserans (présentation de la réalisatrice).

VOTZES DE FEMNAS (voix de femmes)
Réalisation : Greta Lösch, France, 2020, 17 min, langue : occitan sous-titré français

Pascale nous fait plonger dans son univers fait de musiques et de chants en occitan, de voix de femmes qui l’ont accompagnée dans son parcours et qui l’ont inspirée dans son travail de création. Elle nous dévoile son désir de faire vivre la langue occitane et les chants traditionnels, aujourd’hui (présentation de la réalisatrice).


LA PROJECTION SERA SUIVIE D’UNE CONVERSATION AVEC LA RÉALISATRICE GRETA LÖSCH ET XAVIER VIDAL ET DES MUSICIENS ARIÉGEOIS.

GRANDE SALLE – 16H

VEUS I SONS DE LA MEDITERRANIA
(Voix et Sons de la Méditerranée)

Documentaire écrit et réalisé par Jaume Ayats et Joaquim Rabaseda, Catalogne, 2010, 51 min,langue : catalan, sous-titré français

Photo 3 - Veus i sons de la Mediterrània

Durant les années 2008-2010, les musicologues Jaume Ayats et Joaquim Rabaseda ont voyagé dans différentes villes et îles de la Méditerranée à la recherche de chants et d’expressions vocales méconnus. Ce sont ces enregistrements inédits qu’ils nous présentent ici : appel islamique à la prière dans les rues du Caire, de Tunis et de Marseille, slam et chants festifs à Marseille et Valence, voix du stade à Perpignan, chants de Semaine Sainte de la Confrérie de Sant’Antone à Calvi, voix du culte gréco-albanais en Sicile, ou encore rituels coptes en Alexandrie (présentation du producteur).

LA PROJECTION SERA SUIVIE D’UNE
CONVERSATION AVEC PASCAL CAUMONT
(VOIR P.18 ) ET XAVIER VIDAL (VOIR P.18).

PETITE SALLE – 17H30

LATRODECTUS – Qui mord en cachette

Réalisation : Jérémie Basset, France, 2009. 76 min. Langue : italien sous-titré français, couleur et noir & blanc.

Au sud de l’Italie, dans la province du Salento, se déroulent de nombreux concerts de “Pizzica” – la piqûre. Si la tarentule s’affiche aujourd’hui comme un emblème touristique de la région, cette musique extatique (violon et tambourin) rappelle surtout le phénomène du “tarentisme”, lorsque cette danse frénétique devait soigner par la transe la morsure de la Latrodectus” – celle qui mord en secret. S’appuyant sur un film d’archives ainsi que sur le témoignage de la fille du plus emblématique de ces “musiciens-guérisseurs”, l’auteur explore cet ancien rituel thérapeutique en rapprochant musicologue, arachnologue, historien et psycho-sociologue. Un dialogue entre “tarentulées”, cathédrale et saint Paul, re-morsure et remords (“rimorso” pour les deux), anciens temps et nouveaux (présentation du producteur).

LA PROJECTION SERA SUIVIE D’UNE CONVERSATION AVEC DES MEMBRES D’ASSOCIATIONS ITALIENNES ET XAVIER VIDAL (VOIR P.18).

Ce documentaire a eu beaucoup de succès dans le monde auprès des ethnologues et des ethnomusicologues parce qu’il présente une archive rare de « tarentulée », de sa danse et de la musique qui la mène. Succès encore plus grand auprès des amateurs de folklore calabrais et de ses revivalistes : la danse fut observée, le jeu des instruments et surtout celui du violon : le violoniste montre là un style personnel (il a semblé) assez extraordinaire, qu’ont repris nombre de jeunes musiciens. Xavier Vidal, violoniste lui-même, pourra vous en expliquer la nature (C.S.).

HOMMAGE À FRANÇOISE CHAPUIS – 18H

Françoise Chapuis savait contribuer à des projets autour des musiques de tradition orale. Du haut de la Basilique, puis au parvis de la Bourse du Travail, jusqu’à la Cinémathèque,
hommage à une amie et collègue de route.

GRANDE SALLE – 19H

LA SERIA Série télé, réalisation : Amic Bedel et Julien Campredon, 2023, 5 épisodes x 45 min, langue : occitan sous-titré français

Vraie œuvre que La Seria ! Qui dit sans fard, avec une sincérité absolue, l’état du mouvement occitan, son impuissance politique, la vanité de ses revendications victimaires, et son « repli » sur de toujours sympathiques délires utopiques.
Ce n’est pas une critique en règle du mouvement, avec d’ennuyeuses considérations, c’est un portrait hilarant, plein de gags, de ses naïvetés et de ses rêveries. Qui nous donnent à penser très sérieusement à ce qu’est l’impasse de la société française. Le scénario, les images, les musiques, le rythme général, tout est très bien foutu, les acteurs sont très bons, et l’occitan aussi. Et ce bain d’occitan (avec sous-titres français) est jouvenciel. L’intérêt de ce film échappera à tous les snobs, tous les révolutionnaires en toc, tous les réformistes sans idées, tous les conservateurs sans esprit, tous les artistes sans talent et à tous les journalistes de cinéma français qui se la jouentrnalistes. C’est assez dire ! (C.S.). 1

pour lire une analyse plus complète de ce film par C Sicre, voir Fr3 : https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/claure-sicre-la-seria-une-serie-qui-renoue-avec-la-tradition-occitane-du-loufoque-de-l-extravagant-et-du-burlesque-2904722.html

LA PROJECTION SERA SUIVIE D’UNE CONVERSATION AVEC LE RÉALISATEUR AMIC BEDEL  ET DES ACTEURS DU FILM.

PETITE SALLE – 20H30

‘ARÉ ‘ARÉ – Réalisation : Hugo Zemp, France-Suisse, 1979, 87 min, langue : mélanésien sous-titré français.

 Sont successivement étudiés la musique des instruments en bambou (frappés et soufflés), des jeux d’eau, des tambours-de-bois et la musique vocale (chants de femmes puis d’hommes). Chaque type musical, introduit par un musicien ‘aré’aré, contient des explications sur l’instrument, la technique de jeu, l’organisation polyphonique, l’échelle musicale, les occasions de jeu… avant interprétation des pièces musicales (présentation de l’auteur).
 

LA PROJECTION SERA SUIVIE D’UNE CONVERSATION AVEC FRED BAMBOU (VOIR P.19) ET CLAUDE SICRE.

 

Un des meilleurs films d’ethnologie descriptive que je connaisse. C’est celui dans lequel j’ai pêché les perles que j’ai présentées dans notre film bande-annonce du festival (Roots Tour) : les femmes musiquant dans et avec l’eau, le Mélanésien frappant des bouts de bambous sur des pierres, deux extraits qui séduisent tous les publics et qui renversent leur conception de ce qu’est la « musique ». (C.S.)