Xavier Vidal est violoniste, enseignant, formateur, animateur, chercheur, musicien tous-terrains (classique, jazz, musiques du monde, avec une prédilection pour les musiques trad anciennes). Il rejoint le Conservatoire Occitan en 1979, jouant pour les Ballets Occitans de Françoise Dague, puis Riga-Raga (expérimental free-trad) monté par Claude Sicre en 1977. Il a également fait un travail d’ethnomusicologie à l’École des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS), avec une bourse de la Direction de la Musique dirigée par Bernard Lortat-Jacob. Jusqu’en juin 2019, il est responsable de l’enseignement des musiques du monde au Conservatoire à Rayonnement Régional et membre du comité de programmation de Peuples et Musiques au Cinéma. Depuis sa retraite il travaille toujours autant, principalement sur son terrain lotois, en même temps qu’il assume une fonction d’adjoint municipal dans son village de Cardaillac. Il est l’inventeur d’un stage fameux baptisé « Apprenez le violon en trois jours ! » qui a enthousiasmé les stagiaires à l’Université de Laguépie : sans prétention, malgré ce que pourrait faire croire le titre, ce stage ne fait qu’appliquer à la lettre les méthodes les plus simples que l’on retrouve chez tous les peuples du monde pour l’initiation aux instruments des musiques dites traditionnelles (rituelles, fonctionnelles, ethniques, circonstancielles, récréatives, pour tous). Il a sorti l’an passé un disque de re-créations personnelles à partir du folklore occitan Xavier Vidal – Camins de biais, qu’on trouvera à notre librairie (Escambiar).

Pascal Caumont. Chanteur, collecteur, compositeur, il est avant tout transmetteur, enseignant dans plusieurs pays le chant traditionnel en conservatoires et universités, et dans de nombreux cours et stages auprès de publics amateurs (enfants, adolescents, adultes) et professionnels. Créateur de plusieurs ensembles, dont le groupe vocal Vox Bigerri avec lequel il fait tourner plusieurs formules en Europe (avec le batteur newyorkais Jim Black, les danseurs contemporains catalans Roberto Olivan et Magi Serra, le musicien électro bruxellois Laurent Delforge, le quatuor à cordes QuarteXperience, etc.).Il a collecté des répertoires, des styles et des techniques vocales en Europe du Sud, principalement en Italie du Nord, Espagne, Sardaigne et dans les Pyrénées. Au Conservatoire de Toulouse, il est professeur et coordinateur du Département des musiques traditionnelles (occitanes et arabo-andalouses). Il pilote également le Festival de polyphonies Tarba en Canta. Il a écrit le livre « Cantar en Pirenèus » sur la pratique sociale du chant dans les Hautes-Pyrénées.

Titulaire de quatre prix du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, Brice Tissier est agrégé de musique et docteur en musicologie de l’Université Paris-Sorbonne et de l’Université de Montréal. Ila été directeur musical du Choeur grégorien de Paris entre 2001 et 2008 et enseigne actuellement l’analyse et l’histoire de la musique au Conservatoire à Rayonnement Régional et au Pôle supérieur (Isdat) de Toulouse, ainsi qu’à l’Université de Toulouse-Jean Jaurès 

Luc Bongrand a contracté le virus du voyage tôt ; il arpente jeune les routes du monde, de l’inde au Japon en passant par la Birmanie, l’Afrique de l’Est, du Sud et l’Amérique latine … Il séjourne deux ans en Tanzanie comme diplomate à Dar es Salaam, et s’installe au Texas. Après un bref passage dans les affaires, il rejoint la Warner et en solo, caméra à l’épaule il tente de capter l’âme de Dallas en tentant de dévoiler les zones sombres qui se cachent sous les sympathiques clichés « country » (« Big D Big Dollars – au coeur de la ville »). De retour en France début 90 il travaille comme producteur à France Culture ou il réalise des A.C.R (Ateliers de Création Radiophonique, (« Dallas 1984 », « Secrétaire Magnétique » …). Il entame alors une série de courts-métrages de fiction (« Patience dans l’Azur », « la Harpiste de l’Opéra », « Retour de Kyoto, « l’Ere du Verseau ») qui obtiennent des prix dans plusieurs festivals. Il entre alors dans une période documentaire ; une trentaine de films naitront dont certains dans le cadre du S.F.R.S (Service du Film de la Recherche Scientifique). Il touchent à l’écologie, (« Le Temps des Lagunes »), la littérature (« Paris-Miller Aller/Retour »), l’histoire coloniale (« les Larmes de la Rivière Piment »), l’histoire des musiques populaires (« Nuit sans Lune » sur le rebetiko grec, « Ligne Paradis » sur le maloya, « Pic-Nic Chemin Volcan » sur le séga., « Rendez-vous avec Vénus » sur l’héritage insolite des musiques du 18 ème européen sur l’Île Rodrigue. Les musiques populaires et, plus généralementce qui enracine et soude un groupe humain par des pratiques musicales et culturelles (rites funéraires, comme le retournement des morts), rites de passage comme la lutte Ringa, la circoncision, la zébumachie…) le passionnent.

 

Hervé Bordier vit à Toulouse depuis 2011. Explorateur et ethnologue passionné de musicologie acoustique / amplifiée et de scénologie diversifiée …

Thomas Boissier Depuis toujours passioné par diverses styles musicaux, Thomas s’est très vite tourné à la fois vers les musiques traditionnelles et anciennes et vers le Métal. Entre à l’université de Musicologie Jazz du Mirail et à l’école Agostini en batterie. Il attaque ensuite une licence d’Histoire tout en jouant dans plusieurs groupes, Stoner Free Beer, Folk Onirique Wegferend, Soror Dolorosa et Stille Volk ce qui le mènera à jouer dans plusieurs pays d’Europe. A côté des tournées, il suit le cursus professionnel de Music’Halle et obtient en 2022 le diplôme de Musicien Interprète des Musiques Actuelles. Actuellement, en plus de ses groupes, Thomas travaille en tant qu’enseignant batterie, percussion et culture musicale aux Ateliers Musicaux de St Cyprien. Depuis toujours passionné d’Histoire et de Musique, Thomas a creusé par lui même les différents genres et sousgenre du Métal (entre autres styles), ce qui lui permet de pouvoir en parler de façon assez complète et avec une vision à la fois de mélomane et d’acteur de la scène.

Marion Bois est journaliste, réalisatrice et productrice. Curieuse du monde et passionnée par les récits de terrain, elle a longtemps travaillé en Outremer (Martinique, La Réunion, Polynésie), où elle a couvert une grande diversité de sujets : politique, société, environnement… Cette immersion prolongée dans les territoires ultramarins a façonné son regard et samanière de raconter : attentive aux voix locales, sensible aux enjeux humains et aux réalités parfois invisibilisées. Elle s’intéresse particulièrement aux histoires humaines, aux identités culturelles et aux expressions artistiques qui façonnent les territoires. Formée à Sciences Po Bordeaux et à l’Institut Pratique du Journalisme de Paris, elle met aujourd’hui cette double culture journalistique et audiovisuelle au service de créations engagées et accessibles. Avec « Metal Pacifique, la mélodie de l’enfer au paradis », qu’elle co-réalise avec Tevai MAIAU, elle entraîne le spectateur au coeur de la scène Metal de Polynésie française. Un univers foisonnant et vibrant qui révèle une facette inattendue de ces îles.


Rita Macêdo Brésilienne adoptée par Toulouse, elle y a fondé le duo Femmouzes T. En portugais comme en français ou en occitan, elle a le sens de la chanson populaire communicative et sensible, et puise son énergie dans son héritage familial, celui des musiques de rue de Salvador de Bahia. Moult rencontres tout-terrain impossibles à décrire ici. 

 

Lionel Arnaud est professeur des universités en Sociologie à l’Université de Toulouse et membre du Laboratoire des Sciences Sociales du Politique (LaSSP, Science Po Toulouse). Depuis 2019, il dirige le programme de recherche CultuRights (Labex SMS/Ministère de la Culture), qui explore de manière comparative les dynamiques des mouvements culturels dansdifférentes villes du monde : Bandung, Fort-de-France, Le Cap, Londres, Pointe-à-Pitre, Salvador de Bahia, Toulouse, Yogyakarta… Il a notamment
publié : Lionel Arnaud, La politique des tambours. Cultures populaires et contestations postcoloniales en Martinique, Paris, Karthala/Sc Po Aix, 2020. « Coups de coeur 2022 » de l’Académie Charles Cros.

Sarah Bennilouche Née en Tunisie, elle grandit en France. Après des études de lettres, elle voyage et se forme au théâtre et au cinéma. Cinéaste documentariste, aimant l’improvisation et les musiques traditionnelles, elle voyage en quête d’une figure utopique, le Trobador, qui rassemble, réconcilie et tisse des liens. C’est ainsi qu’elle réalise, entre autres, sept films musicaux autour de la Méditerranée, jusqu’à Cuba. Son cinéma tourne autour de l’exil, de l’identité, de la musique, de l’utopie, de la transmission, de ce qui rassemble et rend humain. Ses films ont été présentés en salle et dans les festivals, en France ainsi qu’à l’étranger. Ce parcours l’amène à perfectionner sa formation au chant et au piano à l’Ecole de Jazz de Salon de Provence, l’IMFP. Aujourd’hui, cinéaste-chanteuse-musicienne elle explore, sous forme de Ciné-Performance, les mélodies sefarade, flamenca, mexicaine en s’inspirant de la liberté d’improvisation du jazz.leo.

 

 

Luck Razanajaona est originaire de Madagascar et a étudié à l’École supérieure des arts visuels de Marrakech, au Maroc. Il a participé et développé ses projets à la Berlinale Talents, au Rotterdam Lab et à La Fabrique des Cinémas du Monde à Cannes après avoir été remarqué avec son court métrage Madama Esther (Tanit d’argent JCC 2014, Poulain d’argent Fespaco 2015). Ses courts et longs métrages documentaires ont été présentés dans de nombreux festivals à travers le monde. Disco Afrika : une histoire malgache est son premier long métrage de fiction.

Ernest Freindorf Né en Mars 2008. Formé au Conservatoire de Bordeaux (musique électronique, composition, piano) et au studio Wax Up (2020- 2024). A commencé par faire de l’électro et de la transe en 2020 en prenant des cours au studio Wax Up avec Benjamin Desse. Compose toujours ces styles sur son projet Alek Solberg. A obtenu son certificat de musique électronique en 2024.